mardi 10 janvier 2012

Bien au chaud, à deux sous le même manteau : Notre test du manteau de portage MaM coat

Si Minidoux adore être promené en BB-tai, il déteste en revanche être sanglé dans sa poussette, couvert d’un anorak, ou pire d’une combi pilote. Pour simplifier la galère de l’habillage en étant sûre que bébé reste au chaud, j’ai pris l’habitude d’enfiler une grande veste par-dessus le porte-bébé. Bon, lorsque l’hiver dernier, je portais un Minidoux nouveau-né en ventral, le système était encore gérable. Mais aujourd’hui, avec un gaillard de presque 10kg que je ne porte plus que dans le dos, le manteau classique n’est plus franchement adapté : impossible de le refermer, pénible les jours de grand froid, sans compter que le look laisse franchement à désirer.
Enfin bref, peu avant les fêtes je me suis alors décidée à acquérir un manteau de portage, un mam coat, reçu la veille de Noël. C’est un manteau vraiment pratique que Minidoux et moi ne quittons quasiment plus. 
Après Home sweet môme et son test du manteau Zoli, c'est donc à mon tour de vous proposer le test du MaM coat
Ce manteau, de style sport, est en microfibre doublé polaire. A l’intérieur, une membrane de PUL (le même tissu que l’on trouve dans les couches lavables) assure l’imperméabilité. Le bas et la taille sont réglables grâce à des bandes élastiques (comme sur les pantalons de grossesse). On peut aussi resserrer les manches. Pour porter son enfant, il faut agrandir le manteau en mettant l’insert fourni dans le dos ou devant suivant la technique de portage choisie.
L'insert positionné pour un portage dos
 Il y a des cordons dans le MaM coat passant à l’intérieur de l’insert afin de régler l’ouverture du manteau et de minimiser les entrées d’air à l’intérieur. On peut utiliser le manteau enceinte avec l'insert positionné en ventral,  mais il n'est pas possible de porter sur le côté, contrairement au manteau suze’s kinder (cela ne me gène absolument pas, je ne suis pas à l’aise avec ces techniques). Sans insert, on peut le porter comme un manteau basique.

Le manteau a plein de détails pratiques et trois supers accessoires :
-une capuche amovible pour le porteur 
- Un bonnet, réglable en taille et bien chaud pour l’enfant, il peut s’attacher au manteau par un petit cordon et servir de "repose-tête" lorsque bébé s’endort (un peu à la manière de l’appui-tête du mei-tai de Babylonia).
Le bonnet qui déchire, vu de dos
-Une petite cape en polaire destinée à protéger le cou et les épaules de l’enfant, qu’on peut accrocher au manteau en portage ventral
A passer autour de la tête de bébé
Pour l’enfilage, je n’ai pas rencontré de problèmes particuliers. Ma petite méthode pour porter dans le dos:

-          Enfiler la cape au Minidoux et lui attacher avec soin le bonnet s’il fait froid (Minidoux tente systématiquement de balancer tout ce qui se pose sur son auguste tête et l’opération bonnet ne sera plus possible après, à moins peut-être d’être contorsionniste diplômée de l’école de cirque).

-          Installer le Mini dans son porte bébé ou son écharpe.

-          Enfiler normalement le manteau, tirer sur l’arrière du col pour faire passer la tête du bébé (lequel n'est pas forcémennt ravi à cette étape). Ou, encore mieux,  enfiler le manteau façon « 1, 2,3, on lève les bras » en cours à la maternelle  : pour les non-initiés, on pose le manteau par terre devant soi l’étiquette du côté de ses pieds, on enfile les bras, et, hop, on fait passer le tout par-dessus sa tête). Avec un peu de chance, le trou passera pile sur la tête du bébé.

-          Tenter de remonter au mieux le tissu du manteau vers la nuque du bébé, resserrer l’insert à l’aide des petits cordons (ramenés à l’avant par les guide-fils à l’intérieur du manteau). Par contre, je ne trouve pas évident, surtout les premières fois, de mettre facilement le tissus sur le haut du corps de l’enfant lorsqu’on est seule. Même si je suis plutôt souple du dos et des épaules, j’avoue qu’il faut quand même se contorsionner. C'est un peu plus simple quand on utilise la méthode du 1,2,3 on lève les bras car le tissu se place naturellement plus haut.

Un peu fastidieux, je l’accorde, mais que du bonheur après ! L’enfant n’a pas besoin de grosse veste, ni même de jambières, ses extrémités demeurent bien chaudes. Le manteau est aussi assez chaud pour le porteur et protège sans problème de la pluie lors d’un trajet école maison en l’absence de parapluie. Par grand froid, j’aurais apprécié cependant une petite doublure polaire amovible supplémentaire car je n’aime pas beaucoup porter de gros pulls sous le bb-tai. Je trouve aussi qu’il manque une poche dédiée au rangement des capuches et accessoires (je n’arrive déjà plus à remettre la main sur la capuche adulte, aargh…).
Un Minidoux bien couvert
En résumé :
         Doudou glop :

-Le bébé est entièrement au chaud grâce à une ingénieuse cagoule et à la petite cape bien pratique
-imperméable, pratique et assez chaud
-beaucoup de réglages
- un prix très raisonnable, enfin pour un manteau de portage (autour  110 euros)
Doudou bof :


-          Pas de gilet intérieur amovible comme sur le suze’s kinder, même moyennant une option pour les jours de grand froid
-          Pas de poche pour ranger les accessoires
-          Un réglage de l’insert en portage dorsal pas très évident


 Malgré ces quelques petits reproches (il faut bien râler un peu), ce manteau est vraiment super si vous et votre petit bout êtes accros au portage. Minidoux et moi l’adorons et l’utilisons en ce moment tout les jours.  Un bon achat qui ne restera pas dans le placard.

Et vous qui avez des bébés ou bambins, avez-vous investi dans un manteau de portage ? Auriez-vous, vous aussi, des conseils sur ce sujet ?

mardi 3 janvier 2012

Bye 2011, hello 2012 ( avec des voeux inside)

Bye-bye 2011 :
-          Prendre un congé parental, dire adieu à l’école sympa à laquelle j’étais affectée pour un an.
-          Etre débordée malgré tout.
-          Avoir un mari bien occupé par son travail et devoir gérer l’essentiel de la vie quotidienne des Doux.
-          Débuter le violon, et faute de temps carrément négliger la guitare, ma première passion.
-          Et bien sûr accueillir notre deuxième enfant qui fêtera ses un an au mois de mars 2012.
-          Faire ses débuts de parents d’élèves, angoisser à la porte de l’école, et recevoir déjà la première fiche d’évaluation du Grand Doux (pfff….).
-          Découvrir les blogs, et satisfaire mon envie d’écrire et de partager mes expériences en ouvrant le mien.
-          Participer aussi souvent que possible aux Vendredis Intellos.
-          Fêter la fin de l’année pendant une semaine d’invitations et de visites ininterrompues, sous une pluie de cadeaux.
-          Se faire engueuler dans un restaurant par un client irascible pour cause de Minidoux hurleur et trouver que la cafét d’Ikea, finalement, ça a du bon…
-          Découvrir que Grand Doux a un sacré caractère
Hello 2012 :

-          Prolonger peut-être mon congé parental jusqu’à début septembre, inscrire le petit à la crèche et trouver une nounou pour le grand.
-          S’émouvoir devant les premiers pas, et peut-être les premiers mots du Minidoux.
-          Réfléchir à d’éventuelles orientations professionnelles, et trouver peut-être comment passer des rêves à la réalité.
-          Fêter le premier anniversaire du Minidoux et le quatrième du grand.
-          Stresser en l’attente de ma nouvelle affectation.
-          Passer plus de temps avec M. Doux.
-          Aller plus souvent au club d’aïkido et enfin parvenir à faire ces satanées chutes arrière (« ushiro ukemi » pour les intimes, dont je ne fais d’ailleurs pas partie)
-          Emmener Grand Doux au ski.
-          Continuer à entretenir le blog,  trouver de belles idées de posts…
-          Faire de la musique (enfin, autre chose que de chantonner bateau sur l’eau…)
-          Espérer malgré tout un changement politique, vers plus d’humanité, à l’occasion des élections
-          Préparer et fêter deux baptêmes.
-          Etre encore débordée.
-          Rêver pourquoi pas à un éventuel « Micro-doux » pour compléter la famille…
Je vous présente mes meilleurs vœux pour 2012. Je ne sais pas quels sont vos souhaits personnels mais je ne me tromperai pas en souhaitant pour vous et vos proches beaucoup de joies, une bonne santé, sans laquelle peu de choses sont possibles, et de beaux bébés pour celles qui en attendent.

jeudi 22 décembre 2011

L'assistante du Père Noël est en vacances !

Enfin, j'ai fini mon contrat d'auxiliaire du Vieux Barbu : les cadeaux sont achetés, emballés, rangés dans le coffre de notre voiture ou déjà stockés chez mes beaux-parents. N'allez pas vous imaginer que c'est un boulot de tout repos : pour la première fois cette année (est-ce l'âge ?) j'ai du faire un tableau double-entrée avec d'un côté le nom des heureux bénéficiaires, de l'autre 4 colonnes "achetés/ emballé/ Livrés/ Notes". Pathétique. Et encore ne suis-je pas sûre de ne rien avoir oublié... De toute façon, mon contrat de travail n'incluait pas de prime de résultat. Le grand bénéficiaire de cette harassante tâche est bien sûr le Grand Doux, pour qui le Père Noël s'est un peu lâché... En définitive, la guitare qu'il avait demandée attendra un peu plus de maturité. A la place, il y a dans le traîneau du Père Noël un circuit de train et plein (trop ?) d'autres petites choses. (Au passage j'ai une petite pensée pour Miss Brownie qui, il y a quelques jours s'interrogeait sur la forte somme que représente en moyenne les cadeaux offerts à de si jeunes enfants) Minidoux recevra son trotteur, son chariot de marche, et des petits jouets dénichés d'occasion, histoire de fêter dignement son premier Noël. Il sera surtout heureux de déchirer les papiers cadeaux et de tirer sur les bolducs. J'imagine la surprise de mes Doux devant le sapin et leur joie de voir réunie une bonne partie de leur famille proche.

La semaine prochaine sera donc consacrée aux retrouvailles familiales et amicales... J'emmène aussi d'intéressantes lectures dont je vous ferai peut-être profiter à la rentrée.

Mon blog fête aujourd'hui ses 6 mois ! Un grand merci à ceux qui me lisent, et qui prennent parfois quelques précieuses minutes pour laisser un commentaire sur le blog. Merci aussi à ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux et à Mme Déjantée pour m'avoir invité à participer aux Vendredis intellos car je n'aurai pas osé moi-même lui proposer mes services. Mes cartons sont remplis de projets pour le blog (interviews, revue de blog, bibliographie thématiques...) et j'espère que j'aurai assez de temps pour que certains d'entre eux voient le jour.
En attendant, je vous ferai découvrir demain matin sur le blog collectif un album que Grand Doux est moi avons beaucoup apprécié :
la famille souris fête Noël hänel et Rossel
La famille Souris fête Noël au clair de Lune


Joyeuses fêtes de Noël à tous, avec une pensée particulière pour ceux qui sont dans la peine ou la souffrance.  Je vous souhaite de partager de beaux moments avec vos proches, et de voir des petites étoiles dans les yeux de vos enfants, comme autant de "petits miracles" de Noël...

vendredi 16 décembre 2011

Maria Montessori, un modèle féminin

Il y a quelques jours, Phypa a proposé sur son blog d’écrire de petits billets pour faire connaître les femmes d’exceptions que nous admirons. Après son portrait de Claudie Haigneré, je vous propose à mon tour  quelques mots sur Maria Montessori.
Ici, je ne m’étendrai pas sur ses principes pédagogiques, mais tenterai de présenter sa personnalité hors du commun. Maria Montessori voit le jour, en Italie, dans une famille bourgeoise en 1870. Enfant, elle se passionne pour les sciences et les mathématiques. Contre l’avis de son père militaire, mais avec le soutien de sa mère, elle décide de faire des études de médecine. Seule femme inscrite dans cette faculté, les étudiants hommes refusent d’étudier avec elle et elle doit subir les nombreuses critiques de son entourage. Elle réussit pourtant brillamment et devient la première femme médecin d’Italie en 1896…..

Son diplôme décroché, elle choisit la psychiatrie enfantine et se voit confier un groupe d’enfants considérés comme des attardés mentaux. Elle est choquée par ce qu’elle découvre dans son service : pas de jouets, pas de stimulations extérieures, du mobilier et du matériel inadapté aux petits patients.  « J'eus l'intuition que le problème de ces déficients était moins d'ordre médical que pédagogique » raconte-t-elle. Au terme d’une attentive observation, elle développe une pédagogie permettant à ces enfants de se servir de leurs mains. A la stupéfaction générale, les enfants progressent et parviennent même à réussir l’équivalent du certificat d’étude, que certains élèves « normaux » peinent à réussir.
Ayant atteint la trentaine, Maria Montessori a déjà démontré son génie. On lui confie la chaire d’anthropologie de l’université de Rome en 1903. Déjà mondialement connue, elle aurait pu s’arrêter là et avoir une carrière brillante. Mais Maria l’infatigable ne se contente pas de ce premier succès : elle tient le raisonnement suivant  : si des enfants considérés comme intellectuellement déficients parviennent à égaler des enfants « normaux », cela veut peut-être dire que la pédagogie proposée à ces derniers développe insuffisamment leurs capacités. La ville de Rome lui offre l’opportunité de vérifier cette hypothèse : elle finance une "Casa dei bambini" (la maison des enfants) à destination d'enfants défavorisés, livrés à eux-mêmes pendant le travail de leurs parents. Maria accepte de s’occuper de la pédagogie : c’est là qu’elle développera une grande partie de son matériel et de sa méthode.
Elle démissionne de son poste à l’université et décide d’écrire et de former des enseignants venus du monde entier. Maria voyage autour du monde pour faire connaître sa méthode, laquelle se répand particulièrement aux Etats-Unis. En 1935 paraît son plus célèbre ouvrage, l’Enfant, où Maria Montessori plaide pour un traitement plus humain des petits enfants et expose l’essentiel de ses principes. La montée des totalitarismes, puis la seconde guerre mondiale, l’entraînent à une décennie d’exil. Les méthodes, Montessori, fondées sur la liberté et le respect de l’individu sont antinomiques avec le fascisme : Mussolini ordonne la fermeture de toutes ses écoles. Maria se réfugie en Espagne en 1936, puis fuit à nouveau le franquisme vers les Pays-Bas. De 1939 à 1945, elle s’installe en Inde et y développe de nombreuses écoles. Elle revient en Italie en 1945 : malgré la vieillesse, elle œuvre pour diffuser ses principes par des stages et conférences. La mort la rattrape en 1954 sans qu’elle ait pu réaliser son projet de voyage au Ghana où, avant l'indépendance, elle souhaitait apporter son aide à la construction d’un projet éducatif pour le pays. Elle fut nominée trois fois au prix Nobel de la Paix entre 1949 et 1951.  


Bien que je ne sois pas une grande spécialiste de la pédagogie Montessori, j’ai beaucoup d’admiration pour la personnalité de cette grande dame. Ambitieuse, passionnée et obstinée, elle a refusé la vie toute tracée de femme issue de la bourgeoisie du 19ème siècle. Sa vie privée ne fut sans doute pas facile, car elle eut un enfant hors-mariage et fut contrainte de le confier un temps à une famille d’accueil, avant de pouvoir le reconnaître officiellement. Pour autant, elle a montré une grande générosité, renonçant à sa clientèle privée et à sa charge universitaire pour améliorer la cause des enfants. Sa façon de penser est à la fois originale et sensible : dans l’Enfant, elle défend le bercement des nourrissons, qu’elle perçoit comme des êtres sensibles alors que la puériculture de l’époque ne les considéraient guère mieux que de simples tubes digestifs. Elle se désole aussi, déjà à l’époque, des tapes sur les mains infligées au bébé qui, porté par son élan vital, touche à tout se qu’il voit. Je l’imagine comme une personne libre, résistant aux conventions sociales, et infatigable lorsqu’elle parcourt le monde jusqu’à un âge avancé.

Malgré son génie et sa personnalité exceptionnelle, Maria Montessori demeure peu connue pour le grand public, en dehors des écoles qui portent son nom. Pourtant, elle mérite amplement sa place parmi les « grands hommes » du 20ème siècle. J’aimerais vraiment qu’il y ait davantage de places et de rues à son nom en France car ses idées demeurent modernes et révolutionnaires et sa personnalité pourrait inspirer bien des jeunes filles.

Voilà pour ma sixième participation aux Vendredis intellos, j’espère pas trop hors sujet (j’ai hésité à publier ce portrait dans ce cadre). J'encourage ceux et celles qui seraient intéressés à relayer l’initiative de Phypa que je trouve vraiment chouette.






jeudi 15 décembre 2011

Des nouvelles de Minidoux, 9 mois et des poussières

Eh voilà, Minidoux a fêté ses neuf mois. Autant de temps dehors que dedans a-t’on coutume de dire… Je ne résiste pas à la tentation de vous proposer un nouveau petit portrait, même s’il y aurait tant de choses à dire que ce court billet n’y suffira pas.

Le petit bébé s’est transformé en joyeux luron, souvent le sourire aux lèvres et le rire facile. Son nouveau surnom « Poupouille Fripouille » ne fait pas très sérieux, mais lui va vraiment bien. Pour un oui ou pour un non, Poupouille nous gratifie de sourires craquants et de petits gazouillis. Il pleure aussi beaucoup moins, et c’est quand même un soulagement pour toute la famille. Minidoux a bien pris sa place à la maison, son caractère est plus affirmé (il se fait très bien comprendre quand quelques chose ne lui plaît pas).
A présent, Minidoux maîtrise parfaitement le quatre-pattes et fait de petites promenades dans l’appartement, avec une prédilection pour la chambre inondée de jouets de son frère. A la moindre occasion, il se hisse debout à la force de ses bras, s’accrochant aux meubles, caisses de jouets, et même murs et baies vitrées. L’équilibre étant mieux acquis, il n’y a plus de chutes, mais de petits déplacements en appui sur le mobilier. Minidoux est aussi moins casse-cou et donne l’impression de réfléchir davantage avant de foncer tête la première. Nous lui avons retiré son petit casque, peut-être lui remettrons nous lorsqu’il marchera. Au sujet de la marche, les prévisions de l’entourage vont bon train : beaucoup de gens pensent que Minidoux fera bientôt ses premiers pas, mais personnellement, je n’en sais fichtre rien.
Les Doux au stade, même pas impressionnés

A neuf mois, Minidoux fait tout doucement sa diversification alimentaire, avec un petit repas à midi et un autre le soir. En général Monsieur ne prend que des petites quantités, et je lui donne la viande « en douce » mélangée au reste, hors de question pour lui d’en goûter séparément. Il ne raffole pas non plus des compotes, mais adore yaourts et fromages blancs. Il trouve encore sans doute l’essentiel de son alimentation dans mon lait…

Depuis une dizaine de jours, notre petit doudou s’intéresse enfin aux jouets et parvient à s’occuper de longues minutes. Cela permet de souffler un peu… Parmi ses jeux préférés, le vidage de caisses de jouets, la tentative de destruction de maison playmobil (en fait, il tente d’ouvrir et fermer les minuscules fenêtres), les parties de cache-cache (éclats de rires garantis). Il adore aussi tout ce qui roule et les petits jouets à lumières et à musiques horripilantes entraînantes comme ces deux là :
"Rejoins-nous vite dans l'arbre magique, et découvre les couleurs en musique", ritournelle entendue environ 9 millions de fois...
Déniché pour 2 euros au vide-grenier : "Tous tes petits amis forment une joyeuse fanfare, ils aiment la musique, ce sont de vraies stars", refrain subi depuis deux ans et demi...

Mais plus que ses jouets, Minidoux adore qu’on lui fasse la conversation, et a déjà une large gamme de vocalises qui donne vraiment l’impression d’un langage. Il est ravi lorsqu’on répète ses « abou » et autres « baba »…

C’est un grand bonheur de voir grandir notre petit bonhomme qui fêtera bientôt son premier Noël !
Courses en BB-Tai, le porte-bébé adoré du Minidoux

mardi 6 décembre 2011

Doux nageurs

Devinez où la famille Doux passe l’essentiel de ses samedis matin ? Je prépare un énorme sac avec changes, serviettes, et goûter. M. Doux sangle ses précieux dans leurs sièges auto, direction la piscine. C’est que Grand Doux et Minidoux sont des « bébés nageurs », depuis presque deux ans et demi pour le premier, trois semaines pour le  second.
Laissons exceptionnellement la parole au benjamin Minidoux, qui justement tente de m’arracher des mains souris et clavier :
« La piscine, on m’en parle depuis la maternité. Comme mon frère adore, mes parents m’y ont mis aussi (bon, faudrait pas non plus qu’ils prennent l’habitude de nous faire faire toujours les mêmes choses). En fait, la piscine c'est juste une très, très grande baignoire dans laquelle plein de personnes peuvent prendre leur bain en même temps. Il y a plein de jouets et de trucs colorés comme à la garderie. L'eau est un peu plus froide qu'à la maison (32°), mais ça va. C’est un peu impressionnant car il y a beaucoup de bruit, tout le monde rigole et ça résonne
La première fois, j'ai vite eu envie de rentrer dans l'eau, mais quand Maman s’est trempée en me tenant dans ses bras, j’ai fait un peu la grimace. Elle m'a promené dans tout le bassin en me chantant des chansons de poissons. Il y avait plein de jouets et de bambins hilares, mais moi, j'ai continué à me méfier quand même. Comme Maman, avec son bonnet de bain à nounours, avait l'air parfaitement à l'aise (l’inconsciente !), j'ai fini par me détendre aussi. Pas question cependant de lâcher son cou auquel j’étais fermement aggripé.
Maintenant, je suis acclimaté et commence à bien m’amuser, surtout lorsque maman saute en me tenant, que papa me fait glisser dans l’eau et que j’éclabousse tout le monde . J’ai repéré des petites balles rouges et de beaux arrosoirs, sans compter un sublime pingouin en plastique. Néanmoins, dur, dur, d’aller les chercher à 4 pattes, je coule… Apparemment, je dois encore affiner ma technique. Mon frère, bien entendu, est un pro, il se déplace avec palmes et nageoires, glisse sur les toboggans et saute dans l’eau. J’ai une envie folle de l’imiter.
Quand je suis fatigué, on me rhabille et on me câline. J’en profite pour tester mon quotient séduction sur tout le vestiaire. A la fin, j’ai droit à ma tétée car tout ce sport, ça me creuse. Inutile de dire que mon frère et moi roupillons pendant tout le trajet retour."

Quand Grand Doux était bébé, je recherchais une activité à faire avec lui et c’est tout naturellement que j’ai pensé aux bébés nageurs car M. Doux et moi adorions natation, voile et plongée. Pour autant, ces « bébés nageurs »  n’ont pas grand-chose à voir avec la natation mais  plutôt avec de l’éveil psychomoteur. 
Dans notre club, le bassin, spécialement réservé, est aménagé pour les enfants : toboggans, « rochers », cage à lapins, tapis flottants occupent l’espace. Il y a de nombreux petits jouets flottants ou immergés pour inciter les enfants à aller les attraper. Des animatrices, dont une psychomotricienne, sont disponibles pour donner des conseils et proposer des jeux mais rien n’est imposé. Nous apprécions que chaque enfant puisse faire ce qu’il aime à son rythme, il n’y a pas d’idée de performance et l’immersion n’est jamais obligatoire. Grand Doux a commencé ravi à 6 mois pile et s’est montré très dégourdi. Puis pendant une année, il a fait très peu de progrès tout en continuant d’apprécier ce moment (il n’aimait rien tant que de se promener dans nos bras ou de s’accrocher à notre cou quand nous nagions). A l’aube de ses deux ans, il est redevenu très actif dans le bassin et a appris beaucoup de choses (sauts du bord, immersion et petits déplacements…). Depuis, il nous réclame régulièrement d’aller aux bébés nageurs, souvent dès le mardi pour le samedi suivant.
Je pense que cela permet aux tout-petits de développer beaucoup de choses. Notamment, se déplacer dans l’environnement aquatique bouscule beaucoup les sensations et c’est une grande expérience pour un tout petit. L’enfant adore parce que c’est un moment où il profite de beaucoup d’échange corporels avec ses parents (qui en plus ne peuvent rien faire d’autre que de s’occuper de lui). Je trouve aussi qu’aller aux bébés nageurs développe la confiance en soi, Grand Doux étant toujours très fier de ses exploits.
Pour s’inscrire à cette activité, un enfant doit être en vacciné et produire un certificat médical. Notamment, ce n’est pas forcément une activité de choix pour les petits fragiles de bronches car l’air chargé de chlore respiré à la piscine n’est quand même pas hyper sain… De même, je pense que les parents doivent aussi être motivés,  car ils devront se mouiller avec leur progéniture et gérer les habillages toujours fastidieux. Surtout les enfants sentent vite si les adultes qui les accompagnent ne sont pas à l'aise dans l'eau. Inutile de se forcer si personne ne prend du plaisir. En ce qui nous concerne, toute la famille adore ces séances (même je crois Minidoux). Nous y allons même les jours de grand froid, en prévoyant bonnets et anoraks pour la sortie. Nous verrons bien si dans quelques années les Doux réclameront encore la piscine et demanderont à s'initier au crawl et au papillon...

vendredi 2 décembre 2011

Vendredis intellos et nouvelles de fin de semaine

Ouf, les Doux ne sont plus malades. Minidoux a entamé un fabuleux festival de bétises : huile d'olive renversée dans la cuisine, canapé gribouillé à grands coups de stylo rouge, escalade de la porte du lave-vaisselle... La grande forme quoi ! Grand Doux est enfin retourné à l'école ce matin après presque deux semaines d'absence. Le moins qu'on puisse dire est qu'il n'était pas très motivé par cette reprise... Sa mère à profité de ces quelques heures de répit pour publier sur le site des Vendredis intellos un petit compte rendu du livre de Peter Gumbel, On achève bien les écoliers. L'auteur y plaide pour une école plus humaine, et vu la froideur de l'accueil régnant dans la classe de mon fils, ce thème m'a particuliérement parlé. En attendant de vous donner plus de nouvelles, je vous donne rendez-vous sur le blog collectif.