lundi 4 février 2013

Celui qui était patraque


Ce matin, j’avais classe. Réveil donc à 6h25 pour moi. A 6h30, j’entends mon Grand Doux hurler. Il a sa voix des mauvais jours… Je vais le voir, je le trouve un peu chaud. C’est bien possible qu’il ait la grippe, vu que Minidoux et moi venons juste de l’avoir. Premier verdict du thermomètre : 37,9°. Mouais. Son père me soutient que ça température que je trouve quand même un peu limite, est la conséquence de la manie du Grand Doux de s’enfouir sous son gros duvet. Je vais bosser ou pas ? Franchement, je n’aime pas être absente, alors que je sais qu’il y a déjà une collègue malade et que nous avons peu de chances d’être remplacées. Je lève le Grand doux qui chouine et refuse de déjeuner, l’aide à s’habiller… Il est déjà un peu moins chaud. La théorie de M. Doux se vérifierait-elle ? Je reprends sa température : 37,5°. « Non Grand, tu n’as pas de fièvre, tu es juste fatigué, on part à la garderie ! ». M. Doux part avec Mini, je pars avec Grand qui répète en boucle « je suis malade, avec la maitresse, on fait la sieste l’après-midi, pas le matin ». Nous prenons l’ascenseur, arrivons devant le garage, Grand pleure carrément maintenant.

D’un coup, une petite voix intérieure me crie « Stop » : je réalise que je suis en train de ne pas croire mon enfant. Finalement, moi, la grande fan de Faber, Mazlish et autres Gordon, quel crédit je porte à la parole de mon fils ? S’il est malade à son école, il devra attendre de longues heures avant que son père et moi puissions nous libérer pour le reprendre. Est-ce que ma confiance en lui ne va même pas assez loin pour que je prenne le risque de sacrifier une journée de travail pour rien ?  Pourtant, j’ai souvent vécu des accueils de maternelle où à 8h20, des parents m’affirmaient que leur petit « faisait du cinéma », alors que je devais les rappeler une heure plus tard pour cause de grosse fièvre (la palme revient au jour où moins de 5 minutes après avoir été déposée en classe, une petite fille « qui n’avait pas envie de venir » vomissait à plein jets au milieu de la classe …)

« Très bien mon cœur, tu es sûr d’être vraiment malade ? »  Petit oui. « OK, on ne va pas à l’école ». Nous remontons à la maison, Grand doux se couche... La « vraie fièvre » a mis du temps à arriver, mais à présent, c’est officiel, Grand est vraiment malade, à tel point qu’il a fait les 300 mètres qui nous séparent du médecin dans la poussette de son frère…. Verdict sans surprise : syndrome grippal. J'ai bien fait de l'écouter.
 
coloriage enfant malade
Coloriage emprunté chez Tfou, dont nous avons fait aujourd'hui une bonne dose de Chuggington et autres...
 

4 commentaires:

  1. Bravo, j'espère que je saurai faire la même chose!

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  2. Pas toujours facile de savoir si c'est nécessaire de rester à la maison ou pas ...

    Il m'est arrivé aussi bien de mettre un enfant à l'école avec un doliprane, que de la garder à la maison bien que pas très malade parce que je sentais qu'il saturait.

    C'est loin d'être une science exacte !

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    1. Non en effet, en même temps mon fils est toujours sincère, même si c'est dur de différencier à cet âge la "vraie maladie" du psychosomatique.

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